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Le "krinomen" est un débat critique qui regroupe les étudiants d'Arts du spectacle (théâtre et danse) de l'Université Bordeaux Montaigne, de la Licence 1 au Master 2. Ce blog constitue un support d'informations sur les spectacles vus pendant l'année, ainsi que le lieu de publication d'une partie des travaux réalisés en TD de critique (critiques de spectacles, entretiens...).

Article pour le krinomen - Le NoShow, Collectif Nous Sommes Ici et Théâtre DuBunker

 

Spectacle présenté du 13 au octobre aux Colonnes de Blanquefort

 

Article rédigé par :

 

(c) O.Spina

(c) O.Spina


Le No Show est un spectacle mis en scène par Alexandre Fecteau. Il eut l'idée de créer un spectacle parlant des conditions de vie des comédiens et comédiennes du Québec, alors qu'il avait du mal à finir ses fins de mois et qu'il cherchait un travail alimentaire. Plutôt que de baisser les bras il décide de montrer la vie réelle des comédiens et pour cela, il prit l'initiative de réunir deux compagnies Québécoises, le collectif Nous sommes ici et le Théâtre Dubunker. Le projet est d'abord intitulé Labo M avant d'être renommé Le No show. Après trois ans de travail, il est créé en juin 2013 au Carrefour international de théâtre de Québec.

 

 

Le Collectif Nous sommes ici : Créé en 2008, il regroupe les comédiens et comédiennes Frédérique Bradet, Geneviève Dionne, Alexandre Fecteau, François Leclerc et Raymond Poirier. Le collectif se spécialise très vite dans le théâtre documentaire avec leur première création, L’étape. S’en suivent alors quatre pièces relevant du même genre, dont une toujours en création.

 

La troupe Dubunker : Créée en 2005 par dix élèves sortant du Conservatoire de Québec, la troupe souhaite, par son nombre, lutter contre « la tendance actuelle qui réduit le théâtre à de maigres distributions ».

 

Dans ce Krinomen, nous aborderons le sujet de l’interactivité du No Show à travers trois parties. Une première sur le théâtre documentaire, la deuxième sur la performance et la troisième sur l’aspect financier du métier de comédien.

 

Le No Show

 

Le No Show, spectacle du 14 octobre 2015 aux Colonnes de Blanquefort. Il est bien évident que ce spectacle participatif, est adapté tous les soirs en fonction du public, des interventions et des aléas de la représentation, ainsi nous allons vous décrire ce qui s’est passé durant la représentation à laquelle nous avons assistée.

 

Lorsque le public arrive, avant l’heure dite de la représentation il est accueilli par une partie des comédiens qui proposent des hot-dogs en prix libre. Les autres comédiens s’occupent de la billetterie et expliquent le système de paiement libre et anonyme.

 

Le spectacle s’ouvre sur une assemblée générale extraordinaire où chaque comédien répond à la question « pourquoi faites-vous du théâtre ? ». Ensuite l’ensemble des comédiens explique comment ils se sont mis à travailler ensemble et refont sur scène une bataille de chamallows. Une personne du théâtre interrompt la bataille en venant remettre les comptes de la billetterie : tout le monde ne pourra pas jouer ce soir, les recettes ont été insuffisantes. D’abord trois comédiens peuvent jouer, puis, après un passage de chapeau dans la salle, un quatrième pourra être payé ce soir. Pour déterminer qui jouera, les sept comédiens passent un à un dans les loges et se vendent en 60 secondes au public qui, une fois les présentations finies, vote en direct et par téléphone pour qui il veut voir jouer. Une fois le décompte des votes fait, les trois comédiens qui ne joueront pas partent faire la grève en dehors du théâtre.

 

En salle, la conférence se poursuit et aborde les questions de la rémunération, de la reconnaissance, la perspective d’avenir et la désillusion d’un acteur. Les thèmes de l’argent et de la reconnaissance, qui sont abordés les premiers dans la conférence, sont des numéros qu’ont chaque comédien et dont l’ordre et le contenu varie chaque soir selon qui sont les comédiens sur scène. Ensuite, les deux derniers thèmes sont des partitions écrites totalement. Le thème de l’avenir est traité à travers le jeu « coupable ou non coupable d’acharnement » (jeu qui oblige le public à juger les comédiens). Enfin le thème de la désillusion est traité de manière très directe, chaque comédien se livre au public concernant ce pourquoi le métier d’acteur ne correspond pas forcément à ce qu’il avait imaginé (en référence à la première allocution des comédiens) avant de quitter la scène.

 

Le spectacle est ponctué de vidéos filmées en direct montrant comment se déroule la grève devant le théâtre. De même, le public est souvent pris à parti ; une personne se verra appelée pendant le spectacle et devra s’expliquer sur le prix qu’elle a payé, une autre personne (dont le métier est considéré comme idéal par le biais d’un questionnaire fait en direct) devra téléphoner en direct à une connaissance personnelle pour lui dire d’aller plus souvent au théâtre.

 

A la fin de la séquence sur la désillusion, le public est invité à sortir devant le théâtre pour le final du spectacle qui sera une grande bataille de chamallows lancée par un passant arrêté par les comédiens en grève.

 

Les différents points de l’Assemblée Générale sont pris en charge par les acteurs, qui sous leurs vrais noms, livrent leur expérience du métier (de façon plus ou moins ironique et réelle). Ainsi cette écriture particulière se rapproche du genre du théâtre documentaire.

 

Le théâtre documentaire

 

Le genre du théâtre-documentaire peut se définir par son travail sur et à partir du réel, il prend d'ailleurs souvent le nom de « théâtre du réel ». Le paradoxe étant cette primauté du réel dans un théâtre qui par définition joue le jeu de l'illusion. Il s'appuie donc sur des sources variables : des témoignages, des documents et traces écrites, enregistrement vidéos ou audios… et intègre dans le spectacle ces éléments, pour assurer sa véridicité. Il se libère d'ailleurs de certains codes et conventions théâtrales, comme celui de la fable par exemple, et se dirige vers un genre dit plus « sérieux ». Il ouvre un nouveau dialogue avec le public, dans une démarche pédagogique ou/et critique.

 

Ce genre spectaculaire est né peu après les inventions de la photographie et du cinéma à la fin du XIXème. Il tient ses origines des drames historiques du XIXème qui cherchaient à représenter sur scène dans la plus grande précision et vérité les faits ou événements qui avaient marqué l'Histoire. Puis, ce sont dans les années 20 que le genre est renouvelé avec Erwin Piscator qui défend un théâtre politique, lieu pour le « débat des idées ». Le document, sous toutes ses formes, est alors au centre de la mise en scène, comme par nécessité de prouver l'authenticité des dires du spectacle. Piscator invente un nouveau rapport au spectateur, plus participatif. Le but étant de le toucher particulièrement, de lui faire vivre non plus une représentation, mais une expérience. Mais ce n'est qu'avec Peter Weiss en 1965 avec son œuvre L'instruction que le terme « théâtre-documentaire » apparaît, au-delà de la recherche active de vérité, il ajoute celle de l'objectivité, le spectateur ne doit être influencé par aucun filtre et construire lui-même son jugement. Le travail du metteur en scène n'en devient alors que toujours plus difficile.

 

Le No Show: théâtre-documentaire ?

 

Alexandre Fecteau, metteur en scène du spectacle, parle lui-même « d'écrire avec le réel »[1] dans ces spectacles. Dans le No Show la relation au documentaire est particulièrement flagrante. Les acteurs y sont montrés comme des témoins de leur condition, y allant chacun de leur petite anecdote. Ils sont les documents premiers de ce spectacle, que l'on pourrait peut être davantage appeler théâtre-témoignage. Le choix des acteurs par le metteur en scène s'est fait d'ailleurs par leurs expériences de vie, celui-ci n'a pas organisé de casting, mais plutôt des rencontres où le comédien devait faire part de ces expériences. Il dit à ce propos dans une interview : « J’aime les acteurs qui ont un rapport davantage personnel que professionnel à leur travail. Ils doivent être capables de travailler sur scène à partir de leur identité propre. »[2]. Tout le travail du metteur en scène sera ici d'être le coproducteur de ce témoignage, de faire lien entre le personnel du comédien et celui du spectateur. Le réel c'est aussi tout ce qui fait le spectacle, c'est-à-dire nous le public qui jouons un rôle à part entière dès le début et jusqu'à la fin du spectacle, les conditions précaires de vie de ces artistes exposées grâce au camping installé devant le lieu du théâtre, mais aussi tout l'administratif qu'il y a derrière : les questions de financements, de salaires, de subventions... L'expérience donnée au spectateur a pour but de l'engager dans une empathie, qui l'amènera à jouer un autre rôle dans la vie. Alexandre Fecteau dit encore : « Ce qui se déroule sur scène n’appartient pas à la fiction, mais à ce « nous » qui vit ensemble une expérience inspirée et inspirante, tirée du moment « ici » présent. L’interactivité et l’immédiateté sont tellement fortes que le terme « docu-théâtre » s’impose une fois de plus. »[3].

 

Ainsi, Alexandre Fecteau propose un théâtre documentaire dont la forme même, participative et spontanée, si elle obéit à des canevas créés d’avance, reste performative car propice au bouleversement. Hubert Lemire, comédien du No Show, qualifie lui-même, le spectacle de « très performatif »[4].

 

La performance

 

La performance, dans un sens artistique, est un terme assez large et polysémique. On peut dégager deux grands sens au terme « performance » selon Joseph Danan[5]. Dans un premier temps, et dans un sens large, la performance « renvoie […] à l'acte théâtral au présent dans sa relation avec des spectateurs »[6]. Dans un second cas, la performance au sens restreint renvoie à « un type, disons, d’ « avènement », dont le cadre d’émergence se trouve plutôt du côté des arts plastiques et tendant à prendre appui davantage sur l’image et sur le corps que sur le texte »[7]. Ce type de performance que l’on peut aussi appeler « happening » ou encore d’ « actions », apparaît aux États-Unis dans les années 60, même si le mouvement Dada du début du XXe siècle propose des événements que l’on pourrait qualifier de performance.

 

La première définition de la performance a un lien direct avec le théâtre alors que la seconde semble plus éloigner des arts de la scène. Néanmoins, lorsque l'on s'intéresse à la performance dans les arts vivants, les caractéristiques de la performance plus ou moins propre aux arts plastiques, puisque la performance est une pratique transversale, s'applique au théâtre. Ainsi, la performance au théâtre, ou ce que l'on pourrait appeler « théâtre performatif », se caractériserait par une mise en jeu de l'artiste (ou performeur) lui même dans la réalisation concrète d'une action réelle qui, brouillant la limite entre la représentation et la vie, est soumise à l'imprévu et qui comporte donc une part d'inconnu[8].

 

Le No Show est un spectacle qui se revendique et qui est une performance par son unicité, fruit de l'inconnu et de la place laissé au spectateur, ainsi que par sa proposition scénique. En effet, dans le No Show, le spectateur a une place très importante et déterminante pour le spectacle. Quand, faute de budget, le public doit voter de manière concrète et en directe, c'est lui qui décide de la suite du spectacle. En effet, une fois les votes comptabilisés, les trois comédiens ayant remportés le moins de votes ne participent pas au spectacle mais vont faire grève devant le théâtre, créant une nouvelle performance (mais nous y reviendront). Ainsi, le spectacle devient un événement unique qui s'inscrit dans un présent très réel et matériel puisque les comédiens ne savent pas ce qu'ils vont faire ce soir là (il y a ici la notion de mise en danger) et les spectateurs ont une influence directe sur le spectacle. De même, les comédiens ne jouent pas un rôle mais ils se mettent en scène et aussi en danger. En effet, chaque soir, ils doivent improviser leur séquence de 60 secondes pour se vendre. Tout au long du spectacle, certains passages sont improvisés.

 

Au-delà de la performance dans la salle, la démarche même des collectifs NousSommesIci et DuBunker est une démarche performative. Ainsi, la grève menée à l’extérieur du théâtre durant le temps de la représentation devient une performance artistique en elle-même. Les comédiens font vraiment une grève et tentent d'arrêter des passants pour qu'ils participent à leur grève. D'ailleurs, la grève a été le point de départ du No Show comme l'explique la comédienne Sophie Thibeault : « Le metteur en scène voulait un spectacle avec une grève dedans. On a demandé à trois auteurs de nous écrire des trucs mais rien n’a fait l’affaire. Du coup on est parti sur nos vraies histoires ». De même, l’installation du camping des comédiens dans le parc attenant au théâtre lors de la création du spectacle relève de la performance car les comédiens ne jouent pas un rôle, ils sont eux-mêmes, mais ils s’exposent à un public et expriment par un nouveau médium leur démarche artistique et leur propos.

 

Cependant, il est possible de remettre en question cette idée d’un théâtre performatif car il y a certaines limites sensibles. Ce questionnement passe par l'interrogation de la place laissée à l'inconnu. En effet, la trame du spectacle est entièrement écrite et même si une place est laissée à l'improvisation (notamment pour les présentations en 60 secondes), l'ensemble des numéros de chaque comédien est écrit. De même, chaque soir, et quelque soit le montant des recettes, trois comédiens sont envoyés à la grève. Il y a donc des invariants dans le spectacle qui ne laissent pas place à une totale improvisation : le No Show ne se jouera jamais avec aucun comédien en salle ni aucun comédien en grève. Ainsi, le spectacle est écrit pour une certaine performance : les comédiens ont donné un cadre à l'inconnu et à l'improvisation.

 

Ce théâtre documentaire et performatif, au-delà de sa forme éminemment originale, est là pour délivrer un témoignage concernant la condition d’artiste, la production théâtrale et les difficultés qui y sont liées.

 

Les questions ouvertement évoquées : l’aspect financier et la réalité du métier d’artiste.

 

Tout d'abord, le parti-pris de la compagnie est que le spectateur est libre de choisir le prix qu’il souhaite payer (ou non) pour voir le spectacle. La question se pose alors de savoir la valeur que chacun attribue au spectacle. Les prix vont de 0 à 90€, en passant par 11 ou 33€ par exemple. Il est évident que ce qui rentre déjà en ligne de compte est ce que l'on peut mettre, face à nos moyens financier, notre catégorie sociale, mais aussi l’estime que l’on porte au spectacle vivant et la conscience de ce que coûte un billet.

 

En tant qu'étudiant par exemple, nous payons rarement plus de 11€ pour une place, les subventions d'état - que certains théâtres choisissent d’utiliser pour baisser le prix des billets- nous permettent d'accéder le plus souvent à des tarifs réduits. Et la question se pose alors : « les subventions financent-elles les artistes ou les spectateurs ? ». Le No Show choisit d’énoncer cette question et d’engager le spectateur dans la production du spectacle avant même d'être entré dans la salle. Il fait son choix de prix -de façon anonyme-, a déjà aperçu les tentes des comédiens à l'extérieur du théâtre, il les voit déambuler pour expliquer le système de paiement à ceux qui attendent d'avoir une place. On les aperçoit même tenir un stand de hot dog, où le principe est le même (chacun est libre du prix du hot-dog). Ils portent de multiples casquettes pour réduire les frais au minimum.

 

Au delà de l'aspect artistique et performatif, nous devons nous intéresser au propos de ce spectacle. En effet, le metteur en scène et ses comédiens mettent ici en débat l'aspect financier de l'art, surtout du théâtre, et interroge la place de l'artiste dans une société néocapitaliste. L'art n'est il devenu qu'un produit marchand comme un autre ? Coupable ou non coupable d'acharnement quand certains luttent pour que l'art continue à faire rêver au détriment de l’enrichissement ? Pour rendre compte de la réalité et de la difficulté que le monde de la culture traverse actuellement, le No Show tient une assemblée générale. Le nombre de comédiens sur scène varie en fonction des fonds récoltés par la vente des places ce soir là. Cette assemblée générale commence par une liste des financements nécessaires pour la représentation du soir même, coûts déduits de la somme obtenue pour cette soirée ; le reste servira à payer les comédiens et annonce donc leur nombre sur scène. Leur but est de faire une grève tournante, pour permettre ainsi de ne pas payer sept comédiens en dessous de leur coût réel mais seulement trois ou quatre comédiens qui seront payés à plein tarif.

 

Les autres font « la grève » à l'extérieur du théâtre, et interviennent dans le spectacle via une caméra. Tous ces éléments mettent en avant aujourd'hui les difficultés de vivre d'un art et l’aspect structurellement déficitaire de dernier. La société ne semble pas souhaiter valoriser le métier d'artiste. Elle demande à l'art de faire du profit. Mais cet état d'esprit pose question : la reconnaissance artistique aujourd'hui semble passer par la reconnaissance financière, alors qu'il est d'abord question de création et non de production dans ce milieu. On observe souvent que les importantes subventions sont accordées à des artistes de renom, qui ont déjà connu un succès commercial. Le No Show souhaite mettre en avant un système de production, où les créateurs travaillent sans compter leurs heures.

 

Les comédiens parlent de leur vécu au fil du spectacle et de leurs interventions –numéros comme ils les appellent. Ils nous racontent les années difficiles, où les auditions pour des rôles qui ne les intéresse pas leur semblent obligatoires pour vivre, et aussi pour qu'on ne les oublie pas dans la marée de comédiens. Ils nous parlent aussi des autres, ceux qui ont abandonné notamment à cause des difficultés financières. Pour que tous ces éléments et ces discours aient un impact sur le spectateur, celui-ci est en permanence sollicité et intégré au spectacle. Il est question de le faire réfléchir à ces questions d'argent et de reconnaissance, mais aussi l’amener à en parler autour de lui. On veut lui prouver - et qu'il prouve lui aussi par la suite - que l'art est source de cohésion sociale, et ce par la forme extrêmement interactive de ce spectacle. La cohésion sociale étant un élément majeur de notre société, cela renvoi au fait que cette dernière soutient de façon partielle et insuffisante l'art et la culture.

 

D'un côté, il est question de la place de l'art et du théâtre dans la société, de leur reconnaissance par l'Etat et par ses citoyens. Cette reconnaissance aujourd'hui est essentiellement financière, ce qui engendre des réflexions sur le statut de l'art aujourd'hui. D'un autre côté, le No Show met en avant les difficultés humaines du métier de comédien, de sa valorisation encore une fois, mais aussi des sacrifices de vie et de carrière qu'il est possible de subir en tant qu'artiste.

 

 

A travers cet avant-papier, nous avons vu la volonté du NoShow de vouloir intégrer le plus possible le public par différents choix faits par la mise en scène. Un nombre important de décisions sont entre les mains du spectateur, notamment les comédiens restant sur scène chaque soir, ce qui influence les différentes parties montrées sur scène. Le spectacle se veut également proche de la performance, laissant les comédiens improviser sur scène à de nombreuses reprises mais aussi par la structure de la pièce qui est incertaine chaque soir. Enfin pour finir, le Noshow montre une réalité, celle des conditions de vie des comédiens Québécois qui est différente de celle des français.

 

 

[1] FECTEAU , A. in Table Ronde Nouvelles écritures scéniques, émission du 31/05/2013 animée par FAUCHER, M.. 27'17 – 31'02

[2] FECTEAU, A. (2015) Entretien avec Alexandre Fecteau. FTA [en ligne] [consulté le 15/10/2015] http://fta.qc.ca/fr/spectacles/entretien/2014/entretien-avec-alexandre-fecteau

[3] FECTEAU, A (2014). Alexandre Fecteau – Prix John Hirsch 2013. Conseil des Arts du Canada [en ligne] [consulté de 15/10/2015] http://conseildesarts.ca/conseil/histoires-d-artistes/a/alexandre-fecteau

[4] LEMIRE, H (2015) Hubert Lemire, https://www.youtube.com/watch?v=--C2FE49GS8 [consulté le 14/10/2015]

[5] DANAN, J (2013) Entre théâtre et performance : la question du texte, Arles, Actes Sud.

[6] Op cit p. 7.

[7] Op cit p. 9

[8] PAVIS, P (2014) Dictionnaire de la performance et du théâtre contemporain , Paris,Armand Colin.

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