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Le "krinomen" est un débat critique qui regroupe les étudiants d'Arts du spectacle (théâtre et danse) de l'Université Bordeaux Montaigne, de la Licence 1 au Master 2. Ce blog constitue un support d'informations sur les spectacles vus pendant l'année, ainsi que le lieu de publication d'une partie des travaux réalisés en TD de critique (critiques de spectacles, entretiens...).

Article pour le krinomen - Le mouvement de l'air - Adrien M et Claire B

Spectacle présenté au théâtre des Quatre Saisons le vendredi 5 février 2016

 

 

© Adrien M et Claire B

© Adrien M et Claire B

La compagnie Adrien M / Claire B crée des formes allant du spectacle aux installations dans le champ des arts numériques et des arts vivants. Elle est codirigée par Claire Bardainne et Adrien Mondot. Leur démarche place le corps humain au centre des enjeux technologiques, au cœur des images, avec comme spécificité le développement sur-mesure de ses outils informatiques. Ils poursuivent la recherche d’un numérique vivant : mobile, artisanal, éphémère et sensible.

            Informaticien et jongleur, Adrien Mondot fonde sa compagnie en 2004, alliant art numérique et spectacle vivant. En 2011, il s’associe avec Claire Bardainne, plasticienne et scénographe, dans le cadre d’installations informatiques et poétiques, signées Adrien M/Claire B. Leur objectif, selon eux, est d' « appeler un espace numérique luxuriant, toucher du doigt des algorithmes, éprouver la matière de lumière pour explorer les territoires imaginaires ».

            Ensemble, ils interrogent le mouvement et sa résonance dans l’espace, qu’il soit scénique ou numérique. La recherche scientifique et la complexité digitale s’éclipsent derrière un monde interactif et féerique, comme un avant-goût du futur.

            Le Mouvement de l'Air, spectacle créé le 7 octobre 2015 au Théâtre de l'Archipel (scène nationale de Perpignan)[1], en particulier, cherche à « donner corps à l’imperceptible : rendre visible l’invisible d’un mouvement d’air, dans ses trajectoires aux nuances infinies, imaginaire variant du plus doux et lent, au plus vif et transparent, du plus puissant au plus subtil, tension entre le rêve de vol et l’angoisse de chute »[2]. Le regard du spectateur suit les trois danseurs, deux hommes et une femme, qui évoluent au milieu de projections numériques et qui « jouent » avec. Ces projections sont animées en direct, ce qui provoque une cohésion entre l'image et le corps. Sur certaines chorégraphies, les danseurs se trouvent accrochés à un dispositif de suspensions, ce qui leur permet de vraiment évoluer en trois dimensions, sur la hauteur, et  de faire un travail sur la légèreté et l'équilibre.

            D'ailleurs, la scénographie complète est imaginée en trois dimensions ; en effet, le dispositif de la projection obligeant à projeter sur un fond blanc, Adrien Mondot et Claire Bardainne ont mis en place trois gigantesques toiles blanches, dont une au sol, positionnées selon les trois axes mathématiques tridimensionnels.

            Pour accompagner le jeu visuel entre la danse et la technologie, Jérémy Chartier, compositeur et musicien, est positionné en avant-scène côté jardin et joue une musique originale, adaptée aux mouvements.

            Le fait que tout soit effectué en direct offre sûrement un spectacle millimétré, pensé à la seconde près où les trois éléments, musique, scénographie et corps humains, se complètent et jouissent d'une coordination, à tel point qu'en tant que spectateur, on peut se demander si l'absence d'un de ces trois éléments dérangerait toute cette coordination.

            Le spectacle permet de se questionner sur le rapport entre la présence physique et les images animées, la projection, sur cette coordination entre corps, image et son qui éveille les sens. Mais alors, de la technologie ou de la danse, y en a-t-il un qui prenne le pas sur l'autre ? Nous nous intéresserons ensuite aux artistes qui ont influencés cette scénographie et le spectacle entier.

 

 

 

  1. Les images et les corps en mouvance

 

            Sur le plateau, trois interprètes dont le corps peut flotter dans l’espace. Une femme et deux hommes. Ils sont, dans cet axe vertical, pris dans une tension entre l’enthousiasme et l’angoisse. Entre chute et élévation. Leurs corps parlent un langage situé au-delà du cadre du corps quotidien. Un langage qui s’inspire de l’ordinaire mais le mime dans une transposition poétique. C’est un jeu avec le réel, qui explore le territoire d’un art cinétique vivant où les corps se trouvent dans un équilibre ténu entre abstraction et émotion. C’est une recherche d’un onirisme du mouvement. En complément et en association aux images projetées, des dispositifs d’élévation et de suspension aident les corps à s’élever en l’air, mais sans artifice magique : la notion  de corps étendu pour un réel étendu marque la spécificité de ce projet. Et la musique se transforme  selon les modulations de chaque mouvement, tour à tour discret ou omniprésent, fluide ou saccadée, rêveuse ou mélancolique, harmonieuse ou presque dissonante. Ce trio, par sa simple chorégraphie, crée une magie de sons et, dans une moindre mesure, de lumière.

 

            L’enjeu n’est plus, comme trop souvent dans les arts numériques, d’évacuer toute manière de faire disparaitre le corps, mais de démontrer de manière brute le corps pesant, via les outils numériques. Le numérique est un révélateur, une façon d’ouvrir de nouveaux espaces à la danse. Les interprètes travaillent les rapports de poids et d’équilibre avec le sol, imaginent des trajectoires aériennes illusoires, ils jonglent avec l’espace. Ainsi le mouvement du corps dépasse les limites du possible pour mieux rejoindre l’impossible des mondes immatériels de l’image.

            Ce dialogue ne date pas d’hier : dès le milieu des années 1980, la danse est le premier des arts vivants à expérimenter l’introduction de dispositifs électroniques. Non pas uniquement comme élément de captation et de transmission, mais comme outil de création à part entière. Merce Cunningham, grande figure de la danse contemporaine, avait il y a trente ans, fait concevoir un logiciel, « Life Forms », pour générer de nouveaux pas de danse. Ces spectacles se sont depuis multipliés. Les chorégraphes et les artistes numériques y trouvent des intérêts communs, notamment attirer de nouveaux publics vers la danse, discipline qui souffre parfois d’une réputation élitiste, par la magie du numérique. Ces spectacles font bouger les lignes et amènent des spectateurs, intrigués par les possibilités offertes par le numérique, à découvrir aussi une chorégraphie. Le numérique a bouleversé les écritures scéniques d’aujourd’hui, ainsi nous nous sentons explorateurs de nouveaux territoires, et notre trace sur ces terrains, nous la nommons écriture.

 

            Pour nous, il s’agit d’une écriture avec les éléments, dans la filiation du Land art. Seulement, il s’agit alors d’agencer les forces de cette nature numérique, d’en orienter les énergies et donc de réaliser avec les images projetées un travail de rythme sur les intentions qui se trouvent à la racine du mouvement. Le geste entre dans l’image, dans une relation de vraisemblance et de cohérence. Créer des passerelles fortes entre matières numériques et matières réelles permet au virtuel de devenir une extension du réel.  

 

 

  1. Technologie & Illusion

 

            Le Mouvement de l’Air est donc un spectacle hybride mêlant les arts numériques et les arts vivants. Les trois danseurs, deux hommes et une femme, interagissent avec la vidéo projetée sur une structure composée de 3 faces : 2 tulles verticaux et un plan horizontal en tapis de danse, assemblés de façon asymétrique. C’est cette composition de 3 plans blancs qui constitue le système de projection immersif. Les écrans de tulle permettent également de créer des effets de transparence qui immerge le corps du danseur dans l’image. De plus, par des systèmes de câbles, ils sont parfois suspendus et virevoltent dans les airs.

 

            Tout au long du spectacle, on retrouve plusieurs état de l’air, sous plusieurs matières qui peuvent s’étendre, se distordre, se dissoudre. Apparaissent alors de la poussière, une tornade, des feuilles qui tombent, des nuages… Tout est fait pour créer différents tableaux sur le thème de l’air. Ces matières de l’air deviennent de véritables partenaires de jeu pour les danseurs ou restent tout simplement en toile de fond pour faire office de décor. Les interprètes sont accompagnés par un musicien présent sur scène qui joue en direct.

 

 

            Dans chacune de leurs créations Adrien M et Claire B ont pour objectif de placer l’humain au centre des enjeux technologiques. C’est pour cela qu’ils associent réel et virtuel afin de créer un univers illusoire. C’est une démarche à la fois artistique et scientifique. Pour chaque nouveau spectacle, ils développent un programme spécialement dédié. Par exemple, pour son ancienne création, Convergence, Adrien a spécialement créé un logiciel qui est un simulateur de jonglage où l’on peut chorégraphier la trajectoire des balles.

 

Un logiciel informatique au service du spectacle

 

                Adrien parle du mouvement comme «  vecteur d’émotion, son devenir sur le plateau et son avenir technologique ». On pourrait croire, à première vue, en voyant ce spectacle, que les danseurs et les écrans sont munis de capteurs afin de synchroniser le mouvement et la vidéo. En réalité, c’est Adrien, le metteur en scène, qui à l’aide d’une tablette graphique, d’un stylet mais aussi d’un iPad et de ses doigts, fait évoluer en temps réel la matière. D’un geste, il accompagne au plateau les mouvements des interprètes. Tel un marionnettiste, il peut créer des petites particules, des matières qui se déforment ou encore créer de nouvelles dimensions en 3D.

 

 

Depuis 2006, Adrien expérimente et développe un outil logiciel qui se nomme eMotion (soit « electronic Motion » c’est à dire « mouvement électronique »), l’objectif de ce logiciel est d’écrire les interactions entre image et corps dans l’optique du spectacle vivant. Il se base sur des modèles physiques pour animer des situations : il s’agit de penser l’énergie qui anime les objets, avant la forme extérieure de leur mouvement. Toutes les images sont ainsi générées, calculées et projetées en direct pour offrir une synthèse sensible, d’une présence palpable sur scène. Ce logiciel est disponible uniquement sur Mac et il est téléchargeable gratuitement sur le site de la compagnie.

 

            En 2014, la compagnie a amorcé un changement important dans sa recherche informatique, en s’associant avec la société Anomes et son fondateur Philippe Chaurand. Connue comme auteur du programme Millumin, Anomes développe une évolution de son logiciel de création et de gestion de spectacles audiovisuels. Il s’agira pour la compagnie de déléguer à ce logiciel tous les aspects généraux de gestion audiovisuelle afin de concentrer le développement d’eMotion sur ce qui constitue sa spécificité : le mouvement d’objets. Parallèlement, le projet AIR constituera pour Anomes le terrain d’expérimentation privilégié de son futur logiciel.

            EMotion 2 sera désormais envisagé comme un plug-in puissant et ultra spécifique, adossé à un outil généraliste solide car bénéficiant de la qualité de développement d’Anomes. eMotion 2 demeurera de son côté propriété de la compagnie, sans commercialisation. Tutoriels et espaces d’échanges permettant de nourrir la communauté des utilisateurs, alimentant l’évolution vivante et permanente du logiciel.

 

            Même avec une identité réelle, de par la création de leur logiciel ou encore leur chorégraphie, la compagnie Adrien M/Claire B a su s’inspirer de plusieurs artistes pour leur spectacle Le Mouvement de l’air, qu’ils soient plasticien ou encore chorégraphe.

 

 

III.        Artistes qui les ont influencés

 

Ils se sont inspirés de nombreux artistes pour créer ce spectacle. Nous allons nous concentrer sur deux d’entre eux : Ann Veronica Janssens et James Turell.

 

1) Ann Veronica Janssens

 

Ann Veronica Janssens est une plasticienne née en 1956 à Folkestone (Grande-Bretagne) vivant aujourd’hui en Belgique. Depuis les années 70, elle porte une grande importance à la lumière, la couleur, la fumée et l’espace dans ses expérimentations. Ses installations peuvent à la fois se trouver dans l'espace urbain ou dans un musée. Elle travaille aussi sur le vide et utilise donc des dispositifs simplistes mêlant des matériaux "simples" et "pauvres" comme du bois aggloméré, du verre ou encore du béton, mais aussi des éléments immatériels comme la lumière, le son ou le brouillard artificiel.

Ses œuvres ont pour objectif de déstabiliser les habitudes perceptives en jouant notamment avec la lumière ; elle confronte ainsi le spectateur à la perception de "l'insaisissable" et le met face à une expérience sensorielle où il perd le contrôle de ses sens. Cette perte de repères ouvre le spectateur à un espace imaginaire, vide de matière. Le spectateur est actif, il s'agit d'un engagement individuel dans un moment d'expérience. Elle cherche à l’amener à repousser les limites de sa propre perception. Dans ses installations expérimentales, elle explore la relation entre l’espace physique et l’espace mental et cherche à faire ressentir un sentiment d’intemporalité et d’immatérialité.

"De façon générale, j’aime cette idée qu’on puisse convoquer et transporter la sculpture, la couleur ou la forme en soi sans qu’elle vous soit imposée par l’artiste. Mon intervention se limitant à créer des conditions minimum, presque rien, à leur expérimentation, chacun reste libre alors d’agir sur lui-même pour explorer et interpréter le sens de son expérience personnelle."[1]

Ann Veronica Janssens

On peut citer par exemple Purple mist (2003), l’œuvre de Ann Veronica Janssens qui a notamment inspirée la compagnie Adrien M / Claire B pour Le Mouvement de l’air. Les spectateurs entrent dans une pièce vide mais remplie de brouillard auquel s’ajoute une lumière de couleur. Les différents corps des spectateurs qui déambulent dans ce même espace sont difficiles à percevoir. Dans cette installation, Ann Veronica Janssens joue donc avec la perception humaine.

Dans le spectacle du Mouvement de l’air, lorsque les trois danseurs semblent voler dans les nuages de la projection, un nuage de fumée vient recouvrir le plateau. A ce moment-là, les artistes sont beaucoup moins perceptibles. Nous nous retrouvons dans une situation similaire à celle de Purple mist sauf que le spectateur n’est pas acteur de cette expérience.

 

            2) James Turell

 

James Turrell est né le 6 mai 1943 à Los Angeles (Californie). En 1961, il est diplômé de la Pasadena High School. Il obtient sa licence en Psychologie au Pomona College en 1965 puis une Maîtrise en Arts à la Claremont Graduate School. Il est célèbre pour son intérêt pour l’espace et la lumière. Son travail est d’ailleurs présenté dans de nombreuses expositions à travers le monde et il a été récompensé par des prix prestigieux tout au long de sa carrière. Depuis les années 60, les installations de Turrell nommées "environnements perceptuels" sont réalisées à partir de lumières naturelles ou artificielles. Comme Ann Veronica Janssens, il agit sur la perception de l'espace et cherche à empêcher une perception passive pour conduire le spectateur au dépassement de soi. Il cherche à duper l’œil.

Il définit son art comme un art « visuel » se substituant aux arts plastiques mais son travail est surtout « mental et tactile ».  Ainsi, à travers ses œuvres, il crée un nouveau monde, qui mêle à la fois l’art, la science et la psychologie. Il revendique pour sa démarche artistique la double appartenance à la culture scientifique et technique. On peut citer par exemple le Ganzfeld Apani (2011), qui a aussi inspiré la compagnie Adrien M / Claire B Le Mouvement de l’air. Cette installation a été réalisée dans le cadre de la Biennale de Venise en 2011. Les spectateurs se retrouvent dans une pièce aux murs blancs dans lequel l’un d’entre eux a un trou rectangulaire éclairé par une épaisse lumière rose fuchsia. Les spectateurs peuvent le traverser et se retrouvent dans un caisson dans lequel la lumière change de couleur au fil du temps. 

« La couleur et la lumière se diffusent autour [des spectateurs], les enveloppent, jusqu'à en devenir perceptibles, presque palpables. [...] Il faut pratiquement faire une heure de queue pour y accéder, car seules trois personnes peuvent en profiter en même temps. Mais le choc provoqué par cette pièce est tel qu'il vaut à lui seul le déplacement."[2]

 Yasmine Youssi à propos de Ganzfeld Apani

           

Ce dispositif pourrait nous rappeler le moment où les deux danseurs hommes dansent dans un carré de lumière, dans le spectacle Le Mouvement de l’air.

Adrien Mondot et Claire Bardainne se sont donc inspirés de différents artistes comme Ann Veronica Janssens et James Turrell, qui travaillent sur la relation entre l’espace et le corps ainsi que sur la question de la perception. Dans les deux cas que nous venons de citer, nous remarquons une grande importance à la lumière. On remarque aussi que le vide est questionné dans les trois cas (la scénographie choisie pour le Mouvement de l’air reste assez simpliste, un espace pour le musicien et un grand écran). Ce vide est tout de même comblé par des matériaux immatériels, il s’agit par exemple des projections dans ce spectacle. D’autre part, certains passages / images du spectacle peuvent faire écho aux œuvres des artistes qui les ont influencés.

La couleur a un rôle important dans ce spectacle. Comme le précisent Adrien Mondot et Claire Bardainne « Nous sommes très attachés au noir et blanc. On se retrouve dans la bichromie, l’épure de la forme graphique». Ils se sont aussi inspirés du travail des deux artistes que nous venons d’étudier précédemment pour insérer de la couleur, élément important dans leur travail.

 

 

            Comme nous l'avons constaté, le travail numérique, inspirés de plusieurs artistes, est en total accord avec le corps humain et la musique, ce qui permet une vision globale de la scène où chaque sens est en éveil, sans ressentir un quelconque manque de son ou de mouvement. Les jeux scéniques également, comme la fumée et les éclairages, permettent de plonger le spectateur dans une vision tridimensionnelle complète, qui le plonge alors dans une sorte de féerie et d'admiration. Chaque instant, vif ou lent, prend alors un sens sans vraiment en avoir, fait briller les yeux du public sans spécialement le questionner sur ce qu'il voit. L'addition du merveilleux, qu'il vienne du côté plastique, numérique ou corporel, des images figuratives ou abstraites, amène à apprécier le moment tout en étant comme plongé dedans. Ce spectacle où se mêlent l'artistique et le scientifique, comme les différents spectacles de la production Adrien M/Claire B, met donc le corps humain en avant et le sublime par la technologie.

 

 

 

 

Pour aller plus loin…

 

D’autres œuvres et artistes qui ont inspirés leur travail :

  • Denis Darzacq, Série des chutes, 2005 (Photos de corps en chutes)
  • Tara Donovan
  • Olafur Eliasson, Le projet météorologique à Turbine Hall, Tate Gallery en 2003
  • Ryan Hopkinson, Aeolus
  • Alistair McClymont, The Limitations of Logic and the Absence of Absolute Certainty, 2010
  •  Dominic H NGuyen, Gun
  • Etienne Jules Marey, Étude de fluides, mouvements de l’air, 1901
  • Fujiko Nakaya (sculpture de brouillard)
  • Odilon Redon, L’œil comme un ballon bizarre se dirige vers l’infini, 1882 (Peinture)
  • David Spriggs (image holographique)
  • Nils Völker, Thirty Six, 2011

 

 

 

 

Bibliographie

 

 

[1] Texte extrait de «Ann Veronica Janssens 8’26’’», Nathalie Ergino, Anne Pontégnie, Ann Veronica Janssens, ENSBA / MAC, Paris, 2004.

[2] Yasmine Youssi, "Beau geste Installation lumineuse : Ganzfeld Apani - James Turell" in Télérama, publié le 12/09/2011


[2] Ibid

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