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Le "krinomen" est un débat critique qui regroupe les étudiants d'Arts du spectacle (théâtre et danse) de l'Université Bordeaux Montaigne, de la Licence 1 au Master 2. Ce blog constitue un support d'informations sur les spectacles vus pendant l'année, ainsi que le lieu de publication d'une partie des travaux réalisés en TD de critique (critiques de spectacles, entretiens...).

Entracte - Joseph Nadj

entracte montage
Spectacle présenté au TnBA du 18 au 20 novembre 2009

 
Entracte

Spectacle de Josef Nadj
Musique d’Akosh Szelevényi


Josef Nadj est un cas à part. Toutes ses pièces ont la même facture : voilà vingt ans qu’elles se dansent pieds nus en costume noir ; vingt ans aussi qu’elles proposent d’étranges rébus aux spectateurs. Mais elles n’ont jamais les mêmes enjeux. Entracte, sa dernière création, l’entraîne dans un travail alliant arts plastiques et musiques improvisées. Quatre musiciens du compositeur polyinstrumentiste Akosh Szelevényl improvisent en jazz tandis que Nadj et ses trois partenaires danseurs jettent sur cette trame danse et images. Faisant œuvre commune, les interprètes – danseurs et musiciens – sont enchâssés dans un double dispositif aux espaces restreints, agencés en multiples cadres, boites et plates-formes où s’écoule et déborde l’énergie vitale des musiques et des corps.  


Si les danseurs sont en noir et blanc, les images, elles, sont en couleurs. Pieds de la danseuse trempés dans un seau de peinture rouge, cible jaune et bleue peinte en direct sur un miroir, tortue blanche dessinée une écaille après l’autre, chaque couleur a des stridences qui font écho à celles du jazz. Les corps se plient à ses accents et improvisent, pour leur répondre, toute une gamme de métamorphoses : animales, cérémonielles, belliqueuses, amoureuses… Rarement un ballet aura été aussi proche d’une composition d’arts plastiques en direct. Un Entracte surprenant, mystérieux et habité à l’image du Yi-king – le livre des transformations – qui a inspiré Josef Nadj, l’un des ouvrages fondateurs des deux branches de la philosophie chinoise, le taoïsme et le confucianisme. Entracte se réfère à l’univers dans son infinie diversité et développe un monde fragile de construction en mouvement, jubilatoire et poétique.

 

 

Avec Ivan Fatjo, Peter Gemza, Cécile Loyer ou Marlène Rostaing, Josef Nadj
Et les musiciens Robert Benko, Eric Brochard, Gildas Etevenard, Akosh Szelevényi

Création lumières Rémi Nicolas,
Assisté de Lionel Colet
Mise en son Jean-Philippe Dupont 
Construction décors et objets scéniques Olivier Berthel , Clément Dirat, Julien Fleureau, Julien 
Brochard
Décoratrice et création accessoires Jacqueline Bosson
Costumes Françoise Yapo, assistée de Karin Wehner

Production Centre Chorégraphique National d’Orléans
Coproduction Théâtre de la Ville-Paris, La Filature, Scène Nationale – Mulhouse, Opéra de Lille
Avec le soutien du Carré Saint Vincent-Scène Nationale d’Orléans.

 

 

D'après le site web du TnBA: http://www.tnba.org

 


Le Yi King, le livre des changements


"Le Yi king est l'un des textes fondateurs de la pensée chinoise. Ecrit au cours du premier millénaire avant notre ère, commenté par tous les philosophes chinois pendant les deux millénaires suivants, il offre à la fois le modèle d'une pensée en train de se construire, et celui d'une civilisation riche dans son originalité et sa différence. D'après la tradition, c'est Fou Hi, personnage mythique, qui, à partir de deux traits, l'un plein et l'autre brisé, mit en place le système sur lequel repose le Yi king. De ces traits il fit 8 trigrammes et en tira les 64 hexagrammes qui constituent le livre. Ces hexagrammes furent ensuite commentés par Wen Wang, fondateur de la dynastie des Zhou, et son fils, Tsheou Kong. Confucius, au tournant du Ve siècle avant notre ère, les commenta à son tour, et ainsi fut arrêté le texte canonique du célèbre Livre des changements. Philastre, le premier traducteur du Yi king en français, a choisi d'y adjoindre l'intégralité de deux commentaires traditionnels parmi les plus remarquables : celui de Tsheng Tse et celui de Tshou Hi, sous les Song, au XIe siècle de notre ère. La traduction de Philastre, établie directement à partir des textes chinois, est à ce jour la plus complète. Outre sa fidélité et sa clarté, qui en font une traduction de référence, elle offre l'avantage précieux d'être dépourvue de tout parti pris politique ou idéologique. François Jullien, qui présente cette nouvelle édition, resitue le Yi king dans son aspect fondamental pour la formation et la connaissance de la pensée chinoise."


Texte tiré de François Jullien, Le Yi King, traduction Paul-Louis-Félix Philastre, Zulma, 2006, quatrième de couverture (présentation de l'éditeur).

 

 

 

Pour aller plus loin:


 http://www.josefnadj.com/

(site web du Centre Chorégraphique National d'Orléans, direction Josef Nadj)


http://theatre-danse.fluctuat.net/josef-nadj.html

(page de présentation de Josef Nadj sur le site web Fluctuat.net)


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