Le "krinomen" est un débat critique qui regroupe les étudiants d'Arts du spectacle (théâtre et danse) de l'Université Bordeaux Montaigne, de la Licence 1 au Master 2. Ce blog constitue un support d'informations sur les spectacles vus pendant l'année, ainsi que le lieu de publication d'une partie des travaux réalisés en TD de critique (critiques de spectacles, entretiens...).
Loïc Touzé :
Loïc Touzé est membre de l’équipe collégiale des Laboratoires d’Aubervilliers. Il est également co-fondateur de l’association Aéroport-International visant à une meilleur visibilité des recherches chorégraphiques et plastiques à Rennes.
En 1974, il entre à l’Ecole puis dans le corps de Ballet de l’Opéra de Paris puis en 1984-85 Participe au Groupe de Recherche Chorégraphique de l’Opéra de Paris. Il est ensuite danseur sous la direction deCarolyn Calson, Mathilde Monnier, Jean-François Duroure, Catherine Diverrès/Bernardo Montet, et acteur dans les mises en scènes de Jean Jourheuil et Jean-François Perret.
De 1986 à 1991, il produit une dizaine de pièces chorégraphiques, des projets interdisciplinaires et des performances au sein de la compagnie 391 : La Chambre aux Tournesols (collaboration avec B. Donneux), 1989 ; Farce, 1991 ; A vau d’eau, 1992 ; La Confession des Lâchetés (collaboration avec F. Compet) ; Si nous marchions calmement, 1996 ; Morceau, 2000-2002.
De 1996 à 1999 il est en Résidence à La Ferme du Buisson où il entreprend des projets d’investissement de l’espace avec l’artiste Francisco Ruiz de Infante : Souvent dans la forêt, 1997 ; Un Bloc, 1997 ; Béthyle, 1998. Il réalise en 1998 des performances improvisées lors du Printemps de Cahors et du Festival Le Grand Souflet à Rennes : Pentharbe, 1998 ; Béthyle, 1998. En 2003, il est artiste invité au Lieu Unique à Nantes.
« Je dois avouer que dans mon travail, j'ai plus souvent cherché à fuir les contraintes que la musique impose, plutôt que de devoir subir la puissance d'imaginaire qu'elle véhicule.
Au printemps 2004 l 'IRCAM me propose de créer une pièce pour le festival Agora.
Je rencontre à cette occasion le saxophoniste Claude Delangle et découvre son interprétation des Séquenza 7b et 9b de Luciano Bério .
À entendre cette musique, le terrain me semble très risqué, tout est déjà là.
Le projet s'oriente rapidement sur les stratégies à mettre en oeuvre pour que la danse ne vienne pas s'ajouter, commenter ou résister à la composition musicale.
Là où la musique est inexorable dans sa forme, la danse s'indéfinit non pour s'opposer ni même pour fusionner mais pour produire un léger mouvement d'amplification en se méfiant sans cesse de ce que l'imaginaire agrippe.
La danse est en papier. »