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3 décembre 2012 1 03 /12 /décembre /2012 15:33

Présenté au théâtre La boite à jouer du 08 au 24 novembre 2012

 

« Après l'hiver vient le printemps »

 

 

 

 

Présentation de la Compagnie :

 

La Compagnie Apsaras Théâtre a été créé en 1994 à Bordeaux par le metteur en scène de Faits d'Hiver,  Henri Bonnithon. Son but est de proposer des pièces de théâtre traditionnelles traitant de sujets actuels qui peuvent toucher un large public. Par la suite, Henri Bonnithon est rejoint par des comédiens, techniciens, plasticiens, danseurs, musiciens, qui forment un groupe de recherche et de création.

Depuis sa fondation la compagnie a mis en scène de nombreux spectacles, traitant de sujets variés comme le problème des exilés et la relation orient/occident, la manipulation mentale et les sectes, le pouvoir de l'argent ou bien encore la quête de l'immortalité à travers les contes.

De plus, la Compagnie Apsaras Formation propose également des stages thématiques pour des amateurs et professionnels.

 

« Apsara », signifie « nymphe céleste » et vient du panthéon Hindou. Selon une légende, les dieux s'ennuyaient et ils demandèrent à être divertis, alors descendirent des cieux une cohorte d'Apsari (pluriel d' « apsara » en sanskrit) qui se mirent à danser. D'où, soi-disant, l'invention du théâtre. Depuis, ces apsari existent toujours et on les retrouve un peu partout dans les cultures indiennes mais aussi d’Asie du sud-est, notamment dans les bas reliefs qui ornent les temples d'Angkor Vat au Cambodge. On les trouve toujours aussi dans leur forme originale, c'est-à-dire dansée, dans les ballets et chorégraphies et font office de danses d'ouverture et de bienvenue lors des cérémonies.

 

Ce nom a été choisi par la Compagnie pour son sa portée symbolique, à savoir que le public peut-être considéré comme un dieu, et  les acteurs comme au service de celui-ci.

 

Le spectacle :

 

Faits d'Hiver est un ensemble de contes contemporains traitant des relations humaines. Le spectacle se compose de cinq scènes différentes, chacune inspirées de faits divers ou plutôt “de faits d'hivers“, tant ils sont gris et froids.

Chaque conte est raconté avec humour, même si la tragédie reste omniprésente, comme par exemple lorsqu'ils évoquent une maman qui a mis son bébé dans un congélateur ou encore quand ils retracent la disparition d'un avion en mer avec à son bord un jeune couple.

 

Le spectacle est concentré sur le jeu des acteurs. Il n'y a pas de décor mais seulement un tabouret, qui est utilisé dans plusieurs scènes par les deux comédiens. Leurs costumes changent en fonction des personnages qu'ils incarnent tout en restant neutres. De plus, la salle étant petite, un lien se crée entre les comédiens, leurs histoires et les spectateurs. Simultanément le public peut facilement s'identifier aux personnages, car les histoires racontées peuvent arriver à chacun d'entre nous.

 

Pour Henri Bonnithon, monter ses propres nouvelles « est un pari à la fois d'écriture et de mise en scène » car leur forme n'est pas celle du théâtre. Il a donc choisi deux comédiens expérimentés, Mercedes Sanz et Nicolas Vayssié. « Je ne pouvais pas confier ça à des jeunes. Ils n'auraient pas compris le sous-texte ». Manière de dire qu'il faut avoir vécu le couple pour saisir les nuances de ces faits divers.

 

 

© CIE Apsaras Théâtre, Photo: Nahia Garat


Les scènes :


Les geôliers : Construit comme un conte philosophique, il évoque la vie d'un couple qui s'est enfermé dans la routine.

→ Peut-on vraiment fuir de la routine ?

 

Comme un galet qui vole :

C'est le récit d'un citoyen modèle qui a la vie dont tout le monde rêve, mais finalement il aspire à autre chose que cette vie bien réglée. Il disparaît alors aux yeux des autres pour aller vers cette vie qu'il désire.

→ Doit-on tout abandonner pour atteindre ses rêves ?

 

Deux endroits à la fois :

L'histoire d'un couple qui part en vacances en avion, mais qui se retrouve confronté à un accident. Ils se rendent compte de la fragilité de la vie et se remémorent des moments marquants de leur vie. Ils se demandent alors ce qu'il adviendra de leurs enfants et de leur futur.

→ À quoi pense-t-on lorsque la fin de la vie s'approche ?

 

Le bon moment :

C'est l'histoire d'une femme qui parle à son enfant dans son ventre. Elle lui dit que c'est trop tôt, qu'il devra sortir plus tard, quand elle sera prête. Mais le bébé arrive bien trop tôt et amène la mère à commettre l'irréparable. On aborde ici des sujets difficiles comme le déni de grossesse et l'infanticide, mais toujours avec légèreté.

→ On se rende compte que la femme reste seule avec son secret. Jusqu'où la pression de la vie d’aujourd’hui nous amène-t-elle ?

 

Cimetière :

C'est la rencontre entre un homme et une femme au moment le moins approprié, lors de funérailles. Avec sa façon un peu maladroite d'agir et de s'exprimer, elle arrive à charmer cet homme qu'elle vient de rencontrer par le fruit du hasard.

→  La fin peut-elle être le début de quelque chose de nouveau ?

 

Finalement cette pièce nous montre qu'il n'y a pas lieu de s'apitoyer, de juger ou de dramatiser. Au contraire, elle nous montre l'humain comme il est, avec ses faiblesses et ses forces.

 

 

Pour aller plus loin :

 

Comment le metteur en scène parvient-il à traiter de sujets complexes avec légèreté et humour ?

Le choix d'une scénographie épurée, qui met en l'accent sur le jeu de l'acteur, sert-il la mise en scène de ces contes contemporains ?

 

 


 

 

 


 

 

 

Liens utiles :

 

-     Site de la compagnie : www.apsarastheatre.org

-     Article sur 'Faits d'Hiver' dans le Sud Ouest : link

 

 

 

Article réalisé par Océane Croce, Karolina Bartkowiak et Lisa Gröger

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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 13:56

 La rencontre avec Lucrèce Sassella, Olivier Broche et Olivier Saladin autour du spectacle Instants Critiques, prévue le mercredi 5 décembre 2012 à 14h aura lieu dans l'amphi 3 - Salomon.

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 18:55

 

Spectacle présenté au Carré /Colonnes, St Médard en Jalles, espace chapiteau du 08/11 au 10/11

 

 

Le CNAC :

Le CNAC est le Centre National des Arts du Cirque. La seconde phase du cursus du CNAC, dite d'insertion professionnelle, consiste en la création et présentation du spectacle de fin d’études et sa tournée qui valident le diplôme du Dma. Les douze acteurs qui sont sur scène pour This is the End sortent tout juste de l'école.



David Bobée :

Pour la 23e promotion, le Cnac en a confié la mise en scène à David Bobee. Ce jeune metteur en scène de trente-quatre ans a suivi des études de théâtre et de cinéma. En 1999 il crée sa compagnie : Rictus. Ses premières œuvres sont des performances où il fait appel à un théâtre d'engagement, aussi bien physique que politique. Il fait couramment appel au mélange du théâtre, de la danse, du cirque, de la vidéo et de la lumière dans ses spectacles. En 2008, David Bobee met en scène Warm, son premier spectacle de cirque contemporain, présenté à la Villette lors de l’édition 2009 de « Des auteurs, des cirques ». L'année suivante, il monte pour la première fois une oeuvre classique, Hamlet, dans une nouvelle traduction de Pascal Collin.Sa toute dernière création est Roméo et Juliette, qui sera notamment présenté au Carré des Jalles du 26/02 au 28/02. David Bobee aime s'essayer à différents arts pour mieux les lier entre eux, il aime aussi les défis, comme avec This is the end.

S'agissant du spectacle de fin de promotion, David Bobee avait plusieurs contraintes à respecter regroupées dans un cahier des charges. Le spectacle devait impérativement se jouer en chapiteau et les artistes devaient être mis en valeur dans leur discipline pour « se vendre » et être repérés par des compagnies professionnelles. Ces contraintes sont importantes. Il appartient alors à David Bobbée de s'en saisir au mieux pour parvenir à se détacher de ''la performance pour la performance''.

 

This is the end est un spectacle de cirque contemporain, qui se rattache aux codes du cirque traditionnel comme la piste et le chapiteau ou la présentation successive de numéros sur différents agrès. Le cirque contemporain est né dans les années 70, en rupture avec ce qui se faisait à l'époque, c'était un mouvement contestataire comme a pu l'être le théâtre de rue. Né du désir de faire considérer le cirque comme un art (et non plus comme un branche de l'agriculture...), de dépasser la 'seule performance c'est-à-dire de raconter une histoire, de faire passer des émotions et de faire sens. Ce dernier s'éloigne alors de ses fondamentaux que sont le chapiteau, monsieur Loyal et l'enchainement des numéros pour des spectacles destinés à être joués en salle, autour d'un ou deux agrès. Autour des années 2000, le cirque reprend un nouveau souffle qui l'amène à se rapprocher des ses codes originels, tout en continuant de raconter des histoires. This is the end s'inscrit dans cette filiation.

 

Comme l'indique le titre, c'est la fin, mais là fin de quoi? La fin du monde, d'un monde, d'un cycle. Douze jeunes circassiens s'expriment tour à tour, et chacun dans leur discipline, sur la fin du monde toute proche, comme s'il leur restait cinq minutes à vivre, question récurrente du spectacle.

 


Comment vont-ils mettre en oeuvre cette réflexion ?

 

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© Centre national des arts du cirque - Photos Philippe Cibille

 

Sur un plateau tournant à 360° et sur lequel est disposé un décor d’appartement sans cloisons, on voit des meubles en vrac, des canapés retournés, une télé qui ne fonctionne plus, des photos partout, des chaussures éparpillées ou encore un lit. Un désordre post-apocalyptique. Le premier artiste arrive. Dans un fond sonore de brouhaha, il monte sur le mât chinois au centre de la piste avec grâce et subtilité. Il enchaîne les figures pendant que la musique augmente. C’est lui qui lance l’action par sa chute. Les autres circassiens arrivent du public, le plateau tourne. Eux ne bougent pas, ils nous font face, les uns après les autres et cherchent le regard du spectateur. Le public est déjà hypnotisé par cette scène. Silence. Un artiste prend la parole au micro, nous demande explicitement s’il est possible de commencer par la fin. Tout à coup, surgissent les lumières stroboscopiques. Les jeunes artistes courent, remettent en ordre les éléments de l'appartement.

Dans la bible du spectacle, David Bobee s'exprime à propos de la scénographie qui reconstitue un appartement: « Un tel espace tournant, un espace de révolution peut aussi permettre de revenir en arrière et de commencer, par exemple, par une fin pour mieux rembobiner lentement vers un point d’origine ».

Pendant les 90 minutes suivantes, ils se croisent, se frôlent, se sourient. Chacun, avec son propre langage corporel, sa propre discipline, nous montre à quoi ressemble sa fin du monde. Du mât chinois au fil, en passant par la bascule coréenne, le monocycle, les tissus, les sangles, le jonglage et les portés acrobatiques, les artistes s'expriment par le biais de leur corps. Seuls ou accompagnés, ils font de leur discipline une parole rapportée, un message, pour laisser une trace de leur passage.


 

Comment l'intermédiabilité participe à la magie du spectacle?


Les artistes sont mis en valeur par les lumières, accompagnés par la musique et autres enregistrements sonores et vidéos.

Les lumières sont facteurs d'espace tout au long de ce spectacle. Au commencement, elles éclairent tour à tour un instant de vie de la jeunesse d'aujourd'hui comme un apéritif entre amis, une engueulade, une scène d'amour... Par la suite, ces dernières renforcent l'esthétique de chaque numéro et sont créatrices d'une ambiance, notamment lors des transitions.

Les musiques ont été composées spécialement pour cette création, ou remixées pour celles qui existaient déjà, la bande-son est donc propre à ce spectacle et participe à sa singularité et son homogénéité. Dans un des premiers tableaux où tous les artistes sont sur la piste, deux d'entre eux jouent sur le plateau : un saxophone et une trompette accompagnent la bande-son. Tout au long du spectacle, les musiques accompagnent les corps en mouvement.

 

La retranscription des voix des jeunes artistes est aussi un élément qui participe à l'originalité et à la créativité du spectacle. Cette diffusion rythme le spectacle. Ces enregistrements contiennent des témoignages, concernant leur passé, leurs envies, leurs projets, leurs doutes, leur questionnements, leur spontanéité face à la fin du monde toute proche. Ces voix sont tantôt pré-enregistrées, tantôt proclamées en direct par le biais d'un micro.

Enfin, derrière les gradins où sont assis les spectateurs, des écrans sont installés, un sur chacun des 3 pans du chapiteau. Le même visage de chaque interprète apparait en 4 exemplaires et défile successivement sur les 3 écrans, puis un autre visage s'inscrit dans la même lignée et ainsi de suite. Les écrans donnent aussi à voir le chronomètre où s’affichent les cinq dernières minutes, le nom des artistes et la place de leur numéro, les traductions lorsque les artistes parlent dans une langue étrangère ou en langage des signes.

 

 

Comment est traitée la fin du monde dans ce spectacle?

 

scenographie.jpg

 

© Centre national des arts du cirque - Photos Philippe Cibille

 

Le spectacle commence par la fin, c'est à dire par un effet de panique qui démarre par une explosion. S'en suivent deux gyrophares qui participent à la sensation de chaos, appuyée par le son des alarmes. Le chronomètre provoque le suspens et l'attente chez le spectateur. L'allusion à la fin du monde est présente tout au long du spectacle. Les meubles sont élevés dans l'espace à l'aide de sangles, ils représentent le temps en suspend dans cette atmosphère de chaos. Les témoignages rappellent la confession dans la religion chrétienne, message renforcé par l'image christique du numéro des sangles. Arrivé dans une baignoire, l'acrobate s'élève en étant suspendu aux sangles. Torse-nu, les cheveux longs, mouillés, il termine son numéro en croix. Affaibli, il redescend dans la baignoire. La jeune Palestinienne vient à sa rencontre en lui apportant son réconfort, rappelant le tableau de la Pietà de Michel-Ange. Cette image marque profondément, symbolisant le rapprochement de deux religions, souvent en désaccord. Cette scène est d'autant plus émouvante que dans le numéro précédent, la jeune femme et ses tissus racontent son pays en guerre, l'éloignement de sa famille, sa souffrance malgré la liberté trouvée en France.

 

Le numéro de jonglage s'inscrit aussi dans cette lignée. Le rapport danse-musique est très fort dans ce numéro, dû à son flux saccadé. Son témoignage montre qu'il ne fait qu'un avec sa passion. Entrecoupée, la question qui lui revient sans cesse est « est ce qu'on fait du jonglage parce qu'on est fou ou est qu'on est fou parce qu'on fait du jonglage? ». Le rythme saccadé de la musique et de la phrase ne fait qu'un avec ses mouvements qui se rapprochent du hip-hop. Le numéro n'est pas une simple démonstration de l'art du jonglage, mais un message personnel, une introspection symbolisée par les balles restant très près du corps.

 

Ces numéros troublants et touchants contrastent avec d'autres plus dynamiques. Cette différence de réactions face à la fin du monde évoque deux aspects de la nature humaine. Certains se recentrent sur eux-mêmes tandis que d'autres désirent profiter des derniers instants ensemble. Le numéro de la bascule coréenne, le monocycle, les portés acrobatiques, et le fil illustrent cette dernière idée.

Trois artistes sur la piste pour la bascule coréenne. Chaque artiste est nécessaire, tantôt pour sauter, tantôt pour assurer une parade. Se relayant ainsi, se stimulant les uns envers les autres, ils attestent d'une solidarité indubitable dans leur numéro et au sein des arts du cirque. Ces jeunes artistes se transcendent sur la piste face à l'arrivée imminente du la fin du monde.

Le monocylcliste cherche la fuite et persiste jusqu'au bout, malgré les obstacles qui se dressent devant lui. Il entreprend de faire le tour de la piste mais cette dernière tourne dans le sens inverse par rapport à lui. Ce qui montre une persévérance et une lutte pour ne pas se laisser abattre. Ensuite, les autres artistes font leur apparitions les uns après les autres, en se jetant sur la piste. Leur neutralité indique qu'ils ne sont pas contre lui mais représentent des obstacles sur son parcours. Il ne se décourage pas, s'en détourne à chaque fois jusqu'à trouver sa voie.

 

L'entrée du porteur, sourd, se fait dans le silence. Sa passion pour la scène transcende la fin du monde, fictive, et son handicap, bien réel. Il se met à danser – parfaitement sur le rythme de la musique, bien qu'il ne l'entende pas, il semble la ressentir. Son enthousiasme nous gagne. Le voltigeur le rejoint, intense moment de bonheur. Pendant quelques secondes, comme eux, on se fiche de la fin du monde qui arrive.

 

Le funambule clôt la succession des numéros. Le compte-à-rebours se déclenche sur les écrans. Comme à la première apparition du chronomètre, une tension traverse les spectateurs. On accompagne l'artiste dans son numéro, la tension se transforme en appréhension lors des figures les plus spectaculaires. Là encore, les risques semblent justifiées par la fin du monde qui arrive, on n'a plus rien à perdre. Dynamique, il joue avec le public, par le regard, faisant lui-même monter la tension.

 

Comment se termine ce monde?

 

Après le numéro de funambule, le monocycle entre à nouveau sur scène. Les artistes arrivent les uns après les autres et se figent sur la piste. Le monocyle leur tourne autour, sans comprendre qu'il soit le seul encore ''en vie''. Après quelques minutes, il prend conscience que lui seul peut les réveiller par le contact humain : à peine les a-t-il touchés qu'ils reprennent vie, sourient et se remettent à marcher, récréant ensemble ce fourmillement qu'est la vie. Comme au commencement, les meubles reprennent place sur scène, dans le même désordre. Chaque artiste trouve sa place au bord du plateau qui se remet à tourner, et, face à nous, ils se déshabillent et terminent en sous-vêtements. Après s'être dévoilés tout au long du spectacle, ils dévoilent leur corps. Ils ne sont plus entre eux, mais entièrement à nous. Ils apparaissent encore plus accessibles qu'ils sont humbles, sincères, un peu gênés de cette mise à nu, en un mot, humains. Ils ne peuvent plus se cacher derrière leur art.

Si on peut douter de la fin du monde, c'est bel et bien la fin de leurs études au sein du CNAC. Ainsi à un moment charnière de leur vie personnelle et professionnelle, leur jeunesse est exacerbée.

 

This is the end est incroyable, il apporte de la beauté, de l’espoir. Il parle de la vie, de ces gens aux histoires différentes qui poursuivent leurs rêves. La mise en scène émeut, leurs numéros épatent.


Liens Internet :


La ''bande-annonce'' du spectacle :


 

 

 Le site du Cnac: http://www.cnac.fr/page_accueil.php?rec=1

Le dossier de presse:

http://www.ac-versailles.fr/public/upload/docs/application/pdf/2011-11/atelier_vilette_23e_promo_cirque.pdf

 

Pour aller plus loin… :

Comment David Bobbée parvient-il à résoudre la succession des numéros pour mettre en scène un spectacle répondant à une dramaturgie tenue ?
Parvient-il à réactualiser la question rebattue de la fin (du monde, d'une ère, du spectacle...) pour la rendre inédite ?

 


 

Article réalisé par Céline Mouchard, Jorane Berger et Juliette Villenave

 


 

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Présentation

  • : Le blog du krinomen
  • : Le "krinomen" est un débat critique qui regroupe les étudiants d'Arts du spectacle (théâtre et danse) de l'Université Bordeaux Montaigne, de la Licence 1 au Master 2. Ce blog constitue un support d'informations sur les spectacles vus pendant l'année, ainsi que le lieu de publication d'une partie des travaux réalisés en TD de critique (critiques de spectacles, entretiens...).
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